AVEC LE WALLON ON NE VA PAS LOIN : FACTEURS QUI ONT CONDUIT AU REMPLACEMENT DU WALLON PAR LE FRANÇAIS EN WALLONIE TELS QU’ILS SONT REPRESENTES DANS DEUX ROMANS D’AUTEURS WALLONS
Le passage au français comme langue maternelle en Wallonie (partie sud de la Belgique) est, comme dans les provinces françaises, l’aboutissement d’une situation que l’on peut qualifier de ‘diglossie’ ou ‘triglossie’ si l’on tient compte du latin utilisé par l’église catholique. L’adoption du français par l’ensemble de la population wallonne est le plus souvent considéré comme un fait accompli, et peu d’études existent sur le sujet. Ce mémoire étudie la fin de la période diglossique telle qu’elle est représentée dans deux romans d’écrivains wallons, L’œil de la mouche d’André-Joseph Dubois et La malédiction de l’abbé Choiron d’Armel Job. L’approche utilisée est une approche sociolinguistique inspirée par celle de Robert Lafont dans son article « Un problème de culpabilité sociologique : la diglossie franco-occitane ». La période généralement acceptée comme celle à partir de laquelle le wallon cesse de se transmettre comme langue maternelle est celle des années 50. L’histoire des deux romans se passent en tout ou en partie dans les années 50. Ces romans, en peignant le tableau de différents segments de la population wallonne, nous permettent d’étudier les facteurs qui conduiront au remplacement du wallon par le français comme langue de communication en Wallonie.
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- In Collections
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Electronic Theses & Dissertations
- Copyright Status
- In Copyright
- Material Type
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Theses
- Authors
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Speers, Patricia Alberte
- Thesis Advisors
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Denzel, Valentina
- Committee Members
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Wolfgang, Aurora
- Date
- 2021
- Subjects
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French literature
Sociolinguistics
- Program of Study
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French - Master of Arts
- Degree Level
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Masters
- Language
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French
- Pages
- 60 pages
- Permalink
- https://doi.org/doi:10.25335/azyz-g870